Le bouledogue est un chien de maison à l’humeur égale, qui exige beaucoup d’attention. Il convient parfaitement pour une personne seule, car ainsi il n’a pas à rivaliser avec les autres membres de la famille pour devenir le centre d’attraction. Il n’aboie que si quelque chose l’excite.

Le bouledogue français se sent à l’aise dans n’importe quel habitat. Il s’adapte bien à la vie urbaine, car il n’a pas besoin d’une grande cour pour faire de l’exercice. Il n’est pas conçu pour aller faire du jogging avec son maître, mais il est toujours partant pour une marche à vive allure. Il mange peu, et son pelage court demande peu d’entretien pour rester propre. Il faut cependant nettoyer régulièrement les replis cutanés de sa face. Le bouledogue français ronfle et émet des grognements, ce qui fait son charme. Son activité préférée est de rester sagement à la maison et de se laisser dorloter.

Au début du XIXe siècle, des ouvriers de la dentelle normande quittèrent l’Angleterre pour trouver du travail en France. Ils emmenèrent des petits bouledogues anglais pour leur servir de compagnons dans les fermes et pour chasser les rats. Dans les collectivités rurales du nord de la France, ces chiens devinrent vite populaires. En fait, les éleveurs réputés de bouledogues anglais ne demandaient pas mieux que de promouvoir cette « nouvelle » race en vendant aux Français leurs plus petits spécimens.

Cette race a acquis sa notoriété comme chien de salon que les gens de la haute société, et même de la famille royale, se flattaient de posséder Ainsi, un bouledogue français, assuré pour la somme incroyable (à l’époque) de 750 $, voyagea à bord du Titanic. Au tournant du XXe siècle, le bouledogue français était considéré comme le chien de compagnie par excellence des aristocrates et des riches bourgeois. Encore aujourd’hui, cette race attire les gens qui recherchent le raffinement en toutes choses.